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Il n’y a plus de barrière

Le contexte de mondialisation et d’internationalité dans lequel nous vivons aujourd’hui plaide en faveur de la diversité. « La diversité de couleur fait la beauté d’un tapis », disait Cheick Anta Diop. La communauté de Mani-Utenam et Uashat, où je vis actuellement, propose plusieurs possibilités d’intégration de l’étranger au sein de la communauté. L’accueil, l’ouverture et la simplicité qui caractérisent les gens d’ici sont formidables! Les jeunes, les adultes et les aînés me considèrent comme leur frère. Il n’y a plus de barrière. Les stéréotypes qui stigmatisent, les différences qui effraient, toutes ces difficultés liées à l’internationalité sont brisées par la force de l’acceptation de l’autre tel qu’il est.

Ici, les gens ont souvent l’habitude d’organiser des activités qui rassemblent. Elles peuvent être de caractère sportif, culturel ou religieux : compétitions de hockey ou de volleyball, marathon, festival Innu Nikamu, neuvaine à sainte Anne, etc. Toutes ces activités attirent un bon nombre de touristes. Mais, au-delà de l’attrait touristique, il y a une sincère volonté de pacifier et de créer de véritable lieux de rencontre qui aident à promouvoir l’intégration de tout nouveau venu dans la communauté, à créer une atmosphère de cohabitation qui soit de plus en plus agréable. Chaque personne a certainement quelque chose à apporter à la construction  de communautés ouvertes et accueillantes. C’est l’appel que je reçois dans ce milieu.

De mon côté, je continue à favoriser un meilleur contact à travers l’apprentissage de la langue innue. C’est un élément indispensable pour une bonne rencontre. Et, quand le temps me le permet, je n’hésite pas à prendre activement part aux activités de rencontre et d’échange.

Gérard Tsatselam, o.m.i.

Article tiré du bulletin En mission, vol. 2, no 3.

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