Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles! (Rm 10, 1)
Joseph Baril est né le 21 mars 1921 à Saint-Narcisse, au Québec. Il était le fils d’Albert Baril et de Julia Cossette. Il finit ses études élémentaires dans son village natal et partit ensuite pour le séminaire St-Joseph où il poursuit son cours classique.
En 1944, Joseph se dirige vers la Congrégation des Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée pour être porteur de la Bonne Nouvelle; ce qu’il accomplit avec ardeur et fierté. Toutefois, son engagement missionnaire remonte à beaucoup plus loin. « Ma vocation pour le Nord, dit-il, s’est dessiné bien avant d’être missionnaire. J’étais tout jeune, à l’âge de 10 ans, et déjà j’avais pensé au Nord. Déjà pour moi, j’entrevoyais de devenir prêtre. » Il prononce ses premiers vœux le 15 août 1945 à Richelieu, au Québec, et ses vœux perpétuels le 8 septembre 1948 à Ottawa, en Ontario. Après son ordination sacerdotale en 1949, le père Baril se rend à la maison Jésus-Ouvrier comme prédicateur de retraites.
En 1951, sa vie de missionnaire du Grand Nord débute par une année d’études à l’institut de Missiologie à Ottawa. Il part ensuite pour la baie James où il travaille sans relâche pour près de la moitié de sa vie de prêtre auprès des autochtones, les « Indiens du Nord ». Pour le père Joseph Baril, c’est un rêve réalisé et pour ses chers Cris, il est porteur de la Lumière.
En septembre 1976, il se trouve sur les « travaux d’hiver » dans l’Arctique québécois, au diocèse de Labrador-Schefferville, Fort Chimo, La Colline d’Amiante connue comme Baie Déception, Poste de la Baleine, autant de milieux qu’il faut intégrer dans sa vie apostolique. Il reçoit de partout de beaux témoignages, tel celui-ci : « Père, on est bien contents que vous soyez venu. Vous êtes venu juste à temps. Merci beaucoup. » De 1993 à 1998, il est curé à Labrador City et à Wabush et, en 1999, il devient missionnaire itinérant dans les villages du Nord québécois et à la baie d’Hudson. En vrai missionnaire, sa principale préoccupation « est de rejoindre les gens le plus possible et de mettre les services de l’Église à leur portée ».
Le père Baril est décédé à Richelieu le 4 octobre 2013 à l’âge de 92 ans. Il est inhumé au cimetière Sainte-Marie-Madeleine à Trois-Rivières, au Québec.
Le diocèse d’Amos et la chancellerie en particulier présentent leurs condoléances à la province Notre-Dame-du-Cap des Missionnaires oblats de Marie Immaculée et aux parents et amis éprouvés par ce deuil. Que son âme repose en paix!
Bulletin d’informations du diocèse d’Amos – Novembre 2013