Nous vous signalons la parution de cet essai incontournable publié aux Éditions de l’Homme en septembre dernier. Le Nord invisible a été nommé Livre de l’année 2016 du quotidien torontois Globe and Mail.
« En se rendant à Kashechewan, une réserve autochtone du nord de l’Ontario accessible seulement par avion, la journaliste Alexandra Shimo avait pour but d’enquêter sur les rumeurs voulant qu’une crise de l’eau y ait été montée de toutes pièces. Elle souhaitait également comprendre ce qui avait pu mener à l’élaboration de ce coup d’éclat.
» Sur place, elle se trouve rapidement aspirée par les défis et les problèmes de la communauté. Incapable de supporter cette situation désespérée, elle perd peu à peu tous ses moyens.
» Hommage émouvant au pouvoir de l’espoir et de la résilience, Le Nord invisible est un portrait aussi rare qu’intime d’un endroit où tous sont poussés à bout. En partie mémoire, en partie histoire sur les réserves canadiennes, cet ouvrage percutant explore en profondeur nombre d’enjeux qui font aujourd’hui la nouvelle: les conditions de vie précaires sur les réserves, les vagues de suicides, les disparitions et assassinats de femmes autochtones, les droits issus des traités et la souveraineté autochtone. » (Quatrième de couverture)
Journaliste émérite, personnalité publique et ex-rédactrice au magazine Maclean’s, Alexandra Shimo a cosigné Up Ghost River, livre qui a mérité le prix Bookie de la CBC et le prix Speaker’s pour un ouvrage de littérature non romanesque, en plus d’avoir été finaliste au prix du Gouverneur général. Elle vit à Toronto.
Ce livre a été porté à notre attention par le biais de l’article « Enquête difficile dans une réserve » signé par la journaliste Marie-France Bornais et publié dans le Journal de Québec le samedi 27 janvier dernier. Chapeau de l’article en question :
« La journaliste torontoise Alexandra Shimo signe un essai qui témoigne de l’ampleur des problèmes sociaux auxquels font face les Premières Nations du nord de l’Ontario dans Le Nord invisible. Ce livre-choc, considéré comme le meilleur livre de l’année par le quotidien torontois Globe and Mail lors de sa sortie, fait le point sur un endroit où tout le monde est poussé au bout de ses ressources. »