Aller au contenu Aller à la barre latérale Atteindre le pied de page

Répudiation de la Doctrine de la découverte

Image en bandeau : Grande marche Puamun Meshkenu, lors de la visite papale | Photo : Pascal Huot / AMéCO

Ce jeudi 30 mars, une Note commune sur la doctrine de la découverte a été publiée par le Dicastère pour la Culture et l’Éducation et celui pour le Service du développement humain intégral. Dans ce texte important, publié huit mois après le voyage du pape François au Canada, l’Église catholique réaffirme clairement son rejet de la mentalité colonisatrice.

Dans cette note, on peut lire que, grâce à l’aide des peuples autochtones, « l’Église a acquis une plus grande conscience de leurs souffrances, passées et présentes, dues à l’expropriation de leurs terres… ainsi qu’aux politiques d’assimilation forcée, promues par les autorités gouvernementales de l’époque, destinées à éliminer leurs cultures autochtones ». Le document affirme que la « doctrine de la découverte », théorie utilisée pour justifier l’expropriation des peuples autochtones par les souverains colonisateurs, « ne fait pas partie de l’enseignement de l’Église catholique » et que les bulles papales par lesquelles des concessions ont été faites aux souverains colonisateurs n’ont jamais fait partie du magistère.

Cette note soutient également que « le contenu de ces documents a été manipulé à des fins politiques par des puissances coloniales concurrentes afin de justifier des actes immoraux » à l’encontre des peuples autochtones « qui ont été réalisés parfois sans que les autorités ecclésiastiques ne s’y opposent ». Il est donc juste, affirment les deux dicastères du Saint-Siège, « de reconnaître ces erreurs, de reconnaître les terribles effets des politiques d’assimilation et la douleur éprouvée » par les peuples autochtones « et de demander pardon ».

Source : Vatican News

À lire et à écouter également :

Laisser un commentaire