Parlant de son premier jour de travail, mon fils me dit, en toute simplicité : « Je vais prendre le transport en commun, parce que, dans le quartier où je dois aller, il y a pas mal d’itinérants et j’ai un peu peur pour mon vélo. » Ces propos me donnent l’occasion d’entamer un petit sermon sur les préjugés. « Pourquoi crois-tu que ton vélo est plus à risque dans ce quartier plutôt que près de chez nous ? » Sans vraiment argumenter, il s'est défilé. Le préjugé est tenace en lui, et il choisira quand même le bus.
